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Le crabe sans la mayo
8 juin 2015

E viva Espana ?!?

Et si les Espagnols avaient des choses à nous apprendre sur le plan des pratiques démocratiques? Alors que nos radios télés confites en conformisme panurgien nous ont fait une présentation people matinée de bisounours  de la visite du roi d'Espagne en France ; alors que nos zexperts  et autres présidents d’instituts de sondages (qui se trompent avec la régularité d’un métronome suisse dans leurs analyses) voici un débat qui rend notre pauvre gauche française bien avachie :

Ce que les gauches françaises doivent apprendre de Podemos

Ces mêmes zexperts et commentateurs politiques qui pérorent depuis des lustres à « C dans l’air » nous vendent maintenant le concept selon lequel il n’y aura pas d’autre choix possible en 2017 que l’arbitrage de la folle de Montretout entre celui qui brasse de l’air (Sarkounet 1er, le roi du clivage et de la récup’) et celui qui nous le pompe (Flamby 1er, le roi du consensus mou) ; pauvre France, si tant est que l’on a toujours les dirigeants que l’on mérite. Alors il serait peut être temps que les citoyens français s’inspirent de l’exemple espagnol : l’expérience grenobloise n’est pas suffisante, il faut multiplier les territoires où l’on ne votera plus à gauche ou à droite mais ailleurs, au dessus, bien au dessus. Car contrairement à ce que veulent nous faire croire les guignols des médias conformistes, le vote espagnol ce n’est pas un vote populiste, c’est un vote transcendant, horizontal ; c’est celui de l’avenir et de la recherche d’une certaine altérité mettant en œuvre la démocratie directe et participative. Mais cela, les guignols conformistes ne l’ont pas appris à Sciences Popo ou à l’école des journaleux !!!!

« Ainsi, le conformisme politique est désormais devenu le principal adversaire du renouveau économique du pays. C’est lui qui nous paralyse, et chaque mois qui passe le rend de plus en plus insupportable. Car au fil des élections nationales et des alternances, les Français votent en conscience pour la « rupture » ou le « changement » mais s’aperçoivent que la politique économique -donc européenne- qui s’ensuit est toujours la même. Tout Président élu commence par aller faire ses génuflexions à Berlin puis Bruxelles, enterrant en 72 heures ses engagements de campagne. Et voici des années que cette comédie de l’impuissance publique dure, pour bientôt finir par engloutir la démocratie dans notre pays.

 Pour éviter le désastre de nouvelles progressions du Front National, il est donc indispensable d’agir sur ses causes. Agir, cela veut dire lui retirer des arguments qui font de lui une utilité pour des Français -y compris de gauche- qui se tournent vers lui pour obtenir le changement qu’ils désespèrent d’obtenir des alternances successives. Agir, cela veut dire ne pas faire payer la facture des déficits publics créés par les errements de la finance privée dans la crise, par les classes moyennes, ce qui est massivement le cas pour l’instant. Cela veut dire se battre pour la croissance en interrompant les politiques absurdes, inefficaces, et anti-économiques de Bruxelles, et rendre sous forme de baisse d’impôts ce qui a été lourdement prélevé sur les ménages (plusieurs dizaines de milliards d’euros). Cela veut dire ne plus se laisser faire par Berlin et Bruxelles et changer la politique économique nationale et européenne. Ce sont là des propositions de bon sens qui ont été portées par de nombreux économistes français, européens et parmi également les plus prestigieux du monde comme plusieurs Prix Nobel d’économie, ce sont là des propositions qui ont été soutenues par les plus grandes institutions économiques mondiales, comme le FMI et l’OCDE, certains des plus grands gouvernements du monde comme le Gouvernement américain, contre l’avis des  forcenés du même dogme. Tous ces observateurs et acteurs -dont nous sommes- qui se sont battus pour cette politique alternative, là où ils étaient, attendaient le réveil de la France. Nous l’attendons toujours. » (Extrait d’un artcile Médiapart du 7 mai 2015)

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