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Le crabe sans la mayo
25 novembre 2014

Décidément, j'aime ce pape !!!

Lui qui a choisi son nom, en référence à St François d'Assise, lui à qui certains reprocheront toujours un certain conservatisme sur le plan moral, eh bien ce François là a démontré aujourd'hui un grand progressisme sur le plan social et politique lors de sa venue à Strasbourg. Certains articles sur le web nous disent que les élus européens ont été secoués par son discours. Eh bien souhaitons que cela se traduise dans les faits et qu'ils cessent, enfin, de se comporter comme la proie consentante des différents lobbies et que cette venue de François constitue le déclic qui les incitera à mettre en œuvre l’Europe sociale et citoyenne avec des normes qui soient les mêmes pour tous, avec la fin la fin du dumping social et celle de la concurrence fiscale.

 

François3

 

Je ne résiste donc pas à vous retranscrire une partie d'un article de l'Obs qui traduit ma pensée et l'écrit mieux que je n'aurai su le faire :

Dans un discours très critique devant le Parlement européen, le pape argentin a évoqué l'impression générale que donnait l'Europe, "celle d'une grand-mère, d'une Europe qui n'est plus féconde et vivante" et "qui tend à se sentir moins protagoniste". "Le moment est venu d'abandonner l'idée d'une Europe effrayée et repliée sur elle-même", pour qu'elle soit "un précieux point de référence pour toute l'humanité", a-t-il souligné. François a renouvelé son appel de juillet 2013 sur l'île italienne de Lampedusa: "On ne peut tolérer que la Méditerranée devienne un grand cimetière! Dans les barques qui arrivent quotidiennement sur les côtes européennes, il y a des hommes et des femmes qui ont besoin d'accueil et d'aide". Et le pape de demander "des législations qui sachent en même temps protéger les droits des citoyens européens et garantir l'accueil des migrants". Purement institutionnel, ce déplacement de quatre heures, le plus court d'un pape à l'étranger, ne prévoyait aucun bain de foule, ni de rencontre avec les catholiques français, à la grande déception des fidèles cantonnés derrière un écran géant dans la cathédrale de Strasbourg.

Sur ce dernier point, n'oublions pas que François venait pour un voyage politique face aux instances européennes, pas pour un voyage pastoral en France. Gageons qu'il tiendra sa promesse et reviendra très bientôt pour ce faire ; Décidément, oui j'aime ce Pape, ne serait-ce que pour sa diplomatie et pour son art consommé de ne pas mélanger les genres. Nos politiciens professionnels qui basent toute leur « com » sur l'émotion et la réponse aux besoins -supposés et parfois les plus bas – feraient bien de s'en inspirer.

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